Un très bon souvenir
Le bâtiment est un petit castel avec des soubassements probablement médiévaux, un corps et deux ailes XVIIIè. situé dans un village-rue sur une crête séparant deux abrupts. La route principale recoupe cet axe, juste en amont du bâtiment, en une épingle-à-cheveux très serrée.
De fait, le bâtiment 
est partiellement enterré, sous le carrefour et notament la porte d'accès principale au Secrétariat de Mairie. La rue passant au ras de la façade, on ne dispose que d'un espace restreint pour franchir un dénivelé variant de 0 à 1,20M. Jusqu'à présent, il n'y avait qu'un emmarchement restreint à une unité de passage et une margelle sans garde-fou. Il fallait garantir l'accessibilité (largeur de passage) et traiter la transition entre la voie en pente et les seuils d'accès au bâtiment.
Par ailleurs, un délaissé assez disgracieux, entre la courbe de voie et l'équerrage du bâtiment devait être traité. Là encore, il fallait traiter l'accès à la partie basse d'un étage du bâtiment, à l'arrière. Une rampe circulée permet aux véhicules d'accéder à cette cour où se trouvenet quelques places de stationnement. Pour les piétons, il fallait aménager un emmarchement.
Enfin, on le voit ici bien que cela faisait partie du projet de réhabilitation du bâtiment, une terrasse entre les deux ailes arrières et le bâtiment principal - exposée plein Nord - menaçait ruine, notamment de par les deux peits emmarchements qui mènent à la cour. Le parti-pris consista à y substituer un escalier monumental, en pierres calcaires. La terrasse étant ceinturée d'un garde-corps.
L'ensemble fut l'objet d'études de détails - garde-corps en ferronnerie, traitement des sols en matériaux nobles assortis de bétons de gravillons lavés, mise en oeuvre de mobiliers adaptés - réalisés par deux entreprises (Maçonnerie Erc Sarl et Métallerie Richard) attentives et précises dans leur mise en oeuvre. La confiance du Maître d'Ouvrage fut aussi un avantage - le plus gros des investissements étaient passés.
Je passe sur les détails qui firent que le résultat esthétique escompté - murs brut de béton banché intérieurs - fut complètement raté, remplacé par un enduit lisse et une peinture gris perle navrante. Heureusement compensé, par une finition en partie supérieure et en sous-toiture - en lames de bois non jointives, du meilleur effet. Ainsi que la maçonnerie extérieure (qui coûta fort cher à l'entreprise...). Par contre, le choix des carrelages muraux intérieurs, soit disant aux couleurs de la Ville, fut aussi affligeant.. 
, de rendre hommage à la qualité du parti pris architectural voulu par Séquences (et par Marc Pirovano et David Rougié, architectes, en particuliers) qui font de ce socle de maçonneries de pierres sèches (par la grâce d'un excellent maçon embauché pour l'occasion...) dans lequel s'enchâssent des blocs de béton brut et qui se prolonge par un large préau, un effet saisissant. L'élégance de la superstructure en panneaux de bakélite (Trespa™) d'un rouge acacia, largement éclairée d'une grande baie en façade Nord pour éviter tout éblouissement, couverte d'un toit en zinc pré-patiné brun à larges débords, n'est effectivement pas de l'ordre de la "boîte à chaussures". Enfin, la disposition de biais par rapport à la voie qui le longe et qui permet la définition d'un parvis met, par son recul, le bâtiment dans une perspective intégrée à son environnement. 
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